Situé sur le domaine du Château de la Tuilerie à Nîmes, L’Atelier du Rhum Chantal Comte est une boutique dédiée aux rhums de la collection. L’espace intimiste et cosy présente, à la vente, l’ensemble des cuvées signées Chantal Comte, quelques vieux millésimes précieux de sa « rhumothèque » mais aussi une gamme de whiskies exceptionnelle.
Des dégustations thématiques animées par Chantal Comte, sont également organisées un samedi par mois. Parmi les thèmes de ces workshops :
• « Rhum et chocolat, une alliance de terroirs » autour d’une dégustation de rhum et de chocolat ;
• « Rhum et fromages » ;
• « Mojito, ti punch et caïpirinha » pour devenir expert en cocktails ;
• Mano a mano : Rhum / Whisky sur des poissons fumés ;
• Etc...
L’Atelier du Rhum Chantal Comte
Heures d’ouverture : du lundi au vendredi, sur rendez-vous. Permanence assurée toute la semaine de 8h à 16h30 le lundi, mardi, jeudi et vendredi.
De 8h à 12h le mercredi.
Atelier-dégustation (workshop)
Six ateliers par an, le samedi de 10h30 à 12h30 sur inscription.
par tél. : 04 66 70 10 55.
Gratuit.
Informations sur la page Facebook
des Rhums Chantal Comte
LA COLLECTION DES RHUMS CHANTAL COMTE
EXTRAIT DU "DICTIONNAIRE AMOUREUX DE LA GASTRONOMIE"
DE CHRISTIAN MILLAU - EDITIONS PLON
« Je respecte le cognac, j’ai de la sympathie pour l’eau de poire, quand elle vient de chez Brana, à Saint-Jean-Pied-de-Port, une profonde admiration pour la grande chartreuse de Tarragone, mais les deux passions de ma vie –aux trois quarts oubliée- de buveur d’alcool vont au Bas-Armagnac et au Rhum Vieux, bien sûr, et si possible, très vieux. (…)
Moi-même, je l’avoue, l’âge, la peur de devoir souffler dans un ballon (plutôt que d’avoir le bonheur de le vider) et quelques contrariétés d’ordre médical m’ont fait trahir et abandonner ce que j’adorais. Enfin, presque, car heureusement, du tréfonds d’un passé de volupté, surgit de temps en temps une flamme qui réveille mes vieux instincts et me fait plonger le nez dans l’une ou l’autre de ces merveilles.
Ainsi, l’autre jour, chez Michel Guérard, l’excellent Julien, le sommelier, dont la silhouette évoque celle d’une belle dame-jeanne du Bas-Armagnac ou de la Martinique, m’a gaulé, sans coup férir, en me versant un doigt d’un vieux rhum dont je n’avais jamais entendu parler jusque-là, en dépit de mon expérience de navigateur au fil des ondes du bon jus sucré des Caraïbes. Mon commentaire fusa aussitôt : « Ah… Ah… Oh… Oh… » pour s’achever sur un « Merci, mon dieu ! » qui exprimait le meilleur de ma ferveur religieuse. (…)
Les Français passent à côté de vrais trésors, dont il n’est aucun besoin de remplir un verre pour en saisir les immenses beautés. Tout au plus un fond de verre, à la fin d’un bon repas, et nous voilà partis vers les îles où, comme le chantait Saint-John Perse, « la mer est plus lisse que la pulpe d’un songe ».
Je parle, bien entendu, du rhum agricole, le seul qui peut atteindre à la perfection. (…)
Et voilà qu’à présent, à Eugénie-les-Bains, un rhum dont je n’avais jamais entendu parler vient réveiller mes instincts longtemps assoupis : l’Arbre du Voyageur, une des plus belles cuvées du petit lot Depaz, sur les flancs de la Montagne Pelée, qui permet à une jeune femme passionnée, nommée Chantal Comte, de gagner les chefs les plus célèbres de France à la cause des vieux rhums.
Cette collectionneuse qui fait également du vin, au Château de la Tuilerie, dans les Costières de Nîmes, sillonne les Antilles pour dénicher d’absolues raretés, qu’elle met en bouteilles, comme par exemple cette Tour de l’Or où la vanille, les agrumes très mûrs, la menthe, le cèdre et les épices douces se marient en une harmonie parfaite de « violente douceur ». Quand les mille quatre cents bouteilles de ce concentré de bonheur auront disparu, Chantal Comte aura déjà débusqué, en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane et pourquoi pas en Guyana, anciennement britannique, d’autres trésors cachés. »
(Cf : Christian Millau)